À voir, sur #Netflix: trois documentaires sympas

août 09, 2014

Parce que la vie n'a pas que des séries à offrir: petit compte-rendu de trois documentaires que j'ai visionnés (et appréciés) sur Netflix.


Blackfish (2013 | 83 minutes)

Blackfish

On est tous plus ou moins conscients que les animaux sauvages ne sont pas faits pour vivre en captivité, et Blackfish nous le rappelle de façon éloquente. Le sujet ici: les orques, qu'en anglais on appelle... killer whales. D'anciens entraîneurs de Sea World se confient à la caméra, racontent la fébrilité des premières rencontres avec ces impressionnants mammifères marins, la complicité, puis l'horreur dont ils ont été témoins. À lui seul, Tilikum est responsable de la mort de trois personnes. Mais qui est responsable du comportement de Tilikum? Les experts sont catégoriques: jamais un orque en liberté n'a attaqué l'Homme. À voir absolument, ne serait-ce que pour mesurer l'intelligence de ces bêtes, et la bêtise dont sont capables les parcs aquatiques, dans la quête de profits.


J'adore les documentaires biographiques et celui-ci ne m'a pas déçue: la pin-up de légende revient sur sa vie tumultueuse et ne lésine pas sur les détails. Révélée au début des années cinquante grâce à ses photos osées, comptant parmi les toutes premières «Playmates du mois» du magazine Playboy, Bettie Page décide un beau jour de tout plaquer et se réfugie dans la religion avant d'entamer une longue descente aux enfers qui la fait aboutir dans un hôpital psychiatrique, où on lui diagnostique une schizophrénie. Revenue à la surface dans les années quatre-vingts grâce à des fans toujours plus nombreux à lui vouer un culte, elle entretient le mystère en ne prêtant que sa voix à ce petit bijou, dressant au passage un portrait à la fois étonnant et très personnel des États-Unis de l'après-guerre.


Miss Representation (2011 | 85 minutes)

Miss Representation

J'étais déjà tombée dessus à la télévision sans pouvoir le voir en entier, j'étais donc très contente de le trouver sur Netflix! Miss Representation s'attarde à la question de la représentation des femmes dans les médias et, par extension, au quotidien. Ce documentaire de Jennifer Siebel Newsom donne l'occasion à des journalistes et des politiciennes de s'exprimer sur les obstacles auxquels elle ont dû (et doivent encore) faire face et auxquels devront se buter les jeunes filles dans une société qui voit rarement d'un bon œil une femme qui possède du pouvoir. Est-ce que Miss Representation nous apprend réellement quelque chose qu'on ne savait pas déjà? Pas vraiment. Mais il a le mérite d'enfoncer le doigt dans le bobo à coup de statistiques et de témoignages parfois hallucinants.



Laurie xx

Laurie, correctrice et collaboratrice du samedi
À propos de l'auteur:
Laurie est diplômée de l’UQAM en journalisme. Elle aime lire les biographies de ses musiciens préférés, faire des pâtisseries et regarder des films qu’elle connaît déjà par cœur. Correctrice de l’examen de français écrit de cinquième secondaire pour le ministère de l’Éducation, elle s’assurera qu’aucune faute ne vienne heurter nos yeux. Vous pouvez la suivre sur Instagram (@lauriievanhoorne).

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